Flirion, Sarah, Florina et Raul : mon histoire !

Allez je vous lance mon histoire !

Bon il n'y a pas encore de titre, peut être un jour !^^
Cela fait déja quelques temps qu'elle est commencé et j'aimerai bien arriver à son terme !
Suivons de bon conseil je la poste, en attendant vos commentaires et vos critiques !

En espérant que ça vous plaise !
Je suis pas Victor Hugo, j'en ai pas l'intention, alors j'ai des défauts !
Mais bon, qui risque rien n'a rien !

Je vais poster chapitre par chapitre pour pas vous assomer !^^

Bon voilà le premier chapitre !

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Les dernières lueurs du soleil couchant finissaient de disparaître derrière les hautes montagnes enneigées, la nuit étoilée commençait alors à remplacer la pâle lumière du crépuscule.
Devant ce spectacle, un homme se tenait debout surplombant depuis son balcon la cité de Valhalla, ses magnifiques sanctuaires en pierres blanches finement sculptées, ses larges et longues avenues pavées, ses vastes demeures peintes de blanc et de bleu ciel. Le silence régnait, seul le bruit de la rivière traversant de part et d’autre la cité pour rejoindre le lointain océan, trahissait ce calme.
Cela faisait déjà plus d’une heure qu'il attendait là immobile, les yeux levés vers le ciel devenu sombre, quand un groupe d’hommes apparut, ils étaient vêtus de large manteaux blancs qui recouvraient tout leur corps et leur tête encapuchonnée. Ceux-ci rejoignirent en une lente procession la place centrale devant laquelle s’élevait le balcon. Ils formèrent un cercle autour d’un autel placé au centre, orné de représentations de dragons majestueux, un orienté vers chaque point cardinal, leur gueule ouverte comme s’ils étaient en train de rugir de rage.
- Ca commence ! dit –il calmement.
Le ciel changea brusquement de couleur, la faible lueur des premières étoiles remplacée par un ciel rouge. Des centaines de boules de feu apparaissaient de toute part. Ces traits de flamme transcendaient le ciel, s’écrasaient sur le sol ou dans les mers. Le sol tremblait, la terre comme le ciel rugissaient comme frappé de douleur.
Le groupe d’hommes toujours en cercle avait joint leurs mains autour de l’autel en récitant de mystérieuses incantations. Une pierre brillait en son centre semblant répondre à la colère des cieux.
Aucune de ces boules de feu ne frappa ainsi la cité alors que dans le monde entier, les montagnes s’effondraient, les forêts disparaissaient dans les flammes, les flots s’abattaient avec violence contre les rivages semant le chaos dans toutes les contrées. Le même spectacle continua encore pendant trois journées entières laissant derrière lui un monde complètement ravagé.

À l’aube du quatrième jour alors que le soleil réapparaissait enfin, une femme rejoignit cet homme qui n’avait toujours pas bougé de son balcon d’où il observait les événements depuis le début dans un calme parfait et cela sans le moindre signe de fatigue. Les incantateurs, leur tâche finie, se retiraient comme ils étaient venus
- Tout s’est passé comme prévu, maître ! dit la nouvelle arrivante en coupant le silence. Elle était habillée comme les autres, son capuchon laissait apparaître un magnifique visage avec des yeux d’un sublime bleu et une longue chevelure dorée.
- Notre divine Mimira ne s’est jamais trompée, lui répondit-il en se retournant vers elle. Même si le contraire aurait été mieux pour l’humanité, c’est ainsi !
Il était âgé, sa barbe et ses cheveux étaient d’un blanc pur, ses yeux verts, de son visage ridé par les nombreuses années déjà écoulées ressortait une immense force et présence.
Tous deux se regardèrent en ne prononçant aucune parole réfléchissant sur l’avenir.
- Les hommes vont se relever ! reprit-il dans son même ton serein. Mais le monde va avoir complètement changé, des rois vont tomber, des guerres vont éclater.
Il s’arrêta un instant puis rejoignit l’escalier par lequel la femme était arrivée.
- Oui, la Pluie de Feu va changer notre monde et il nous revient la tâche de protéger les hommes d’eux même !

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Voilà, c'est fait, bonne lecture !

Edit : à la suite de vos posts j'ai fait une légère relecture, rectifiant quelques petits points.

j'ai déjà lu (en avant premiere^^) les 7 premiers chapitres (et commencé le 8eme) et je dois dire que, moi qui suis pas fan des fic, j'ai adoré la tienne!!!
Comme je te l'ai déjà dit, tes perso sont très interessants!! J'ai hate de voir la suite et surtout l'évolution de l'histoire par la suite!!!
Pour les défauts; t'avais déjà dit mes 2 petites remarques, mais c'est rien de très 'flagrant' et surtout, c'est qu'un avis personel de quelqu'un qui à pas lu beaucoup de fanfic dans sa vie lol

Te souhaite bonne continuation pour la suite!!!
bravo!

Pas grand chose à dire sur le fond pour l'instant.

Sur la forme, c'est plutôt pas mal, mais certains détails me gènent.
Il y a quelques répétitions qui nuisent, je trouve, au rythme du texte (AU début, par exemple, "l'homme sur son balcon" puis les "hommes encapuchonés").
Tes descriptions sont parfois lourdes car mal amenée, ou mal écrite. J'ai eu l'impression de lire un catalogue de décoration extérieur par moment.
Un problème de rythme, justement, à caus de phrases parfois trop longues, trop lourdes et/ou trop alambiquée. (Celle débutant par "au 4e jours..." est bien représentative de ce problème)
Attention, aussi, j'ai relevé quelques fautes plutôt choquantes (Ma préférée, c'est "et ceux sans montrer..."), mais facilement corrigable après relecture, je pense.

Bref, des erreurs somme toute aisées à corriger avec un peu de travail de réécriture, ce qui est plutôt encourageant pour la suite.



Crépuscule,
Tiens, je fait même une citation, pour la peine.

tu sera un excellent prof Crépuscule

Grace à tes explication, il pourra encore plus s'amélioré pour la suite!

Stellar Elric a écrit:

tu sera un excellent prof Crépuscule

Grace à tes explication, il pourra encore plus s'amélioré pour la suite!

En effet tu sera un excellent prof !
Je peux d'autant plus aprécier ton point de vue que j'ai pu voir tes qualités en écriture lorsque j'ai lu tes textes !

Ce chapitre est rédigé depuis déja quelques mois, je ne lui ai pas apporté vraiment beaucoup de retouche depuis ! C'est l'occasion !

Pour mes descriptions, je suis d'accord, je les ai aussi souvent trouvé lourdes, j'essaye petit à petit de les améliorer. Mais c'est quelques choses d'assez compliqué,... ce qui rend le travail d'écriture d'autant plus interessant !
Pour ce qui est les fautes d'orthographe, conjugaison et tout ce qui va avec, je peux tout de même dire avoir déja fait pas mal de progrès vu mon ancien niveau ^^ ! Mais bon je suis encore bien loin du zero faute !

Merci à vous deux et en espérant que tes conseils, Crépuscule, puissent me permettre à m'améliorer !

Je mettrai sans doute le chapitre 2 dans les jours qui vont suivre.

ZGMF Balmung a écrit:

[
Pour ce qui est les fautes d'orthographe, conjugaison et tout ce qui va avec, je peux tout de même dire avoir déja fait pas mal de progrès vu mon ancien niveau ^^ ! Mais bon je suis encore bien loin du zero faute !

Tu n'imagine même pas à quel point je comprend ce problème.

Pas mal dans l'ensemble.Les descriptions manquent peut-etre d'une touche "poetique",et je trouve que pour une introduction,ce premier chapitre est trop court,tout se passe a une trop grande vitesse.

M.C a écrit:

Pas mal dans l'ensemble.Les descriptions manquent peut-etre d'une touche "poetique",et je trouve que pour une introduction,ce premier chapitre est trop court,tout se passe a une trop grande vitesse.

C'est la fin du monde, la poésie au placard !
Non tu as raison comme je l'ai dit avant je trouve aussi mes descriptions un peu lourdes !

Oui c'est le chapitre le plus court que j'ai écrit pour l'instant (sur word ca fait 2 pages! mais bon la mise en page dans un post c'est pas évident!) ; mais j'en avais pas besoin de plus pour ce chapitre pour suivre mon scénario.
Court mais j'y ai inclu un grand nombre d'éléments importants ! ^^
Mais ça c'est pour plutard (bien plutard) ! ^^

Désolé pour le retard, j'avais un peu oublié...

Voici donc le second chapitre :

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CHAPITRE 2
FLIRION

- Prince, votre escorte va bientôt arriver, il faudrait que…
- Je sais, je serai prêt ! répondit un jeune garçon en interrompant le garde qui était venu l’avertir.
- Bien, prince.
Le soldat se retira alors de la chambre.
Il se leva de son lit, la chambre était vaste avec au centre un grand lit, tous les murs étaient recouvert de peintures magnifiques représentant des grandes batailles ou des récits légendaires, les tableaux avaient tous des cadres rehaussés d’or. Entre ceux-ci, se mêlaient des armoires et autres meubles d’une grande qualité dans leur réalisation. Cette pièce ne pouvait faire oublier l’identité de ce jeune homme qui n’était rien d’autre que le prince héritier du puissant empire de Kalak.
Flirion de Kalak était âgé de 17 ans, fils de Caius de Kalak actuel empereur et de l’impératrice Tallia de Pidna. Il était en effet, en tant que fils unique du couple impérial, destiné à succéder un jour ou l’autre à son père. Et c’est dans ce but que Flirion fut éduqué depuis son plus jeune âge. De taille et de carrure moyenne, les cheveux mi-longs et bruns de son père, les yeux verts de sa mère, il paraissait aux premiers abords un garçon normal. Cependant, il incarnait à lui seul l’avenir de tout l’Empire, une des principales puissances du monde de Terria. Il fréquenta tout de même suivant les vœux de son père une scolarité traditionnelle, mais en parallèle il apprenait petit à petit à devenir le futur empereur. C’est pour cela qu’il venait juste il y a une semaine de revenir d’un voyage à Carcino, capitale de la République de Aras, nation alliée, où celui-ci avait pu améliorer ses connaissances sur le monde extérieur.
Le jeune homme était rentré à Kalak, capitale politique de l’Empire, pour participer aux célébrations d’anniversaire de son père ainsi que de sa montée sur le trône il y a de ça 20 ans lors de ses 27 ans. Cet anniversaire était l’occasion de grandes fêtes dans tout l’Empire. L’empereur était particulièrement aimé par son peuple, d’origine modeste il est monté sur le trône après être tombé amoureux très jeune de la princesse impériale Tallia qu’il épousa alors qu’il n’avait que 18 ans. L’ancien empereur n’ayant pas d’autre fils c’est par ce mariage qu’il eu droit d’accéder à la couronne impériale.
Même s’il a fait la majeure partie de son éducation dans le métier des armes, son règne était pacifique essayant à chaque fois d’éviter un conflit qui serait désastreux d’autant plus que la dernière Grande Guerre avait complètement ruiné l’Empire malgré sa victoire sur le royaume de Chalcoque et ses alliés.
Flirion s’approcha d’une fenêtre de sa chambre qui donnait sur la grande ville de Kalak, le soleil était déjà couché depuis au moins une heure, la ville entière était éclairée par des milliers de lumières, d’où il était il pouvait entendre le murmure des festivités qui animaient déjà depuis quelques jours la cité, festivités qui prendront bientôt toute leur ampleur quand Flirion accompagnera son père et sa mère pour la grande cérémonie de célébration qui allait se tenir sur la place principale de la ville en public devant une immense foule en liesse.
Il aperçu alors de nouvelles personnes arriver au palais où résidait le prince, un peu à l’écart de la ville, et il décida alors de finir de se préparer. Il revêtit ses lourds habits d’apparat, de pourpre et ornés de fils d’argent, avec sur sa cape cousu en fil d’or l’emblème de la famille impériale, deux majestueux dragons, représentant un la puissance et l’autre l’éternité, tous deux protégeant une pierre, symbole du légendaire divin Aras ascendant mythique de cette famille. Puis il ouvrit un long boîtier en bois sculpté de ses mêmes dragons, qui reposait sur un petit autel en pierre d’un blanc pur. Dedans se tenait l’épée que Flirion avait reçue le jour de ses douze ans, elle était le symbole de son titre d’héritier de la couronne impériale. Celle-ci était une épée à double tranchant d’environ un mètre de long, selon la légende sa lame était dite indestructible et doté d’immenses pouvoirs magiques ; sa garde et son manche, faits en des métaux et des pierres plus précieux les uns que les autres, étaient surmontés à la base de l’arme d’un gros diamant pur même pas retravaillé et directement fixé à l’épée.
Enfin près, Flirion quitta sa chambre pour rejoindre la grande salle d’accueil du palais. Des gardes impériaux l’attendaient en bas du grand escalier, ils s’abaissèrent quand le prince passa devant eux.
- Nous pouvons y aller, Neda. Dit-il à l’homme qui se tenait devant lui la tête baissée.
- Bien majesté votre cheval est prêt.
Neda était un homme d’âge mûr, grand et musclé, son regard sévère inspirait à ses hommes crainte mais aussi respect. Il était vêtu d’un grand vêtement bleu clair recouvrant en partie son armure, à sa ceinture était attachée une épée avec une poignée en argent, épée des officiers de la garde impériale. Ces soldats vouaient leur vie à la protection de la famille impériale et à ses trésors, ils formaient l’élite de l’armée de l’Empire de Kalak.
Flirion et sa garde sortirent du palais, devant la porte les attendaient une dizaine de chevaux noirs gardés par plusieurs autres soldats. Flirion monta sur le sien. Les soldats firent de même.
- Bon allons-y, ne nous faisons pas attendre ! Dit Flirion avec le visage souriant en regardant Neda mais celui-ci regardait derrière le prince le regard apeuré.
- Qu’y a-il Neda, tu fais une drôle de tête ?
- Regardez prince, … derrière vous ! Répondit-il la voix tremblant, tous les soldats autour de lui paraissaient terrifiés.
Inquiet de voir le chef de sa garde dans un tel état alors qu’il ne montrait jamais un signe de faiblesse en tant normal. Il tourna la tête dans la direction que montrait Neda de sa main tremblante.
- Qu’est… ce … qui se … passe ? Tout sourire avait disparu sur son visage.
Le ciel entier commençait à devenir rouge. Des centaines de boules de feu apparurent dans celui-ci avec un bruit assourdissant qui fit sursauter Flirion.
La troupe était figée sur place, que pouvaient-ils faire ? Que faire devant cette catastrophe ? Les traits de flamme s’abattaient et détruisaient tout ce qui avait autour, le reste brûlait. La grande ville de Kalak était devenue en quelques secondes l’enfer sur terre.
Flirion donna soudain un coup à son cheval.
- Je dois y aller, s’adressant alors à son escorte, qu’attendez-vous ? Il faut aider la population, la mettre à l’abri … Neda et les autres gardes impériaux ne pouvaient entendre la fin de la phrase du prince qui s’élançait déjà au galop vers la capitale.
- Prince, n’y allez pas, c’est trop dangereux !! Mais c’était trop tard, lui aussi ne pouvait plus entendre la voix de Neda. Il faut le rattraper ! Il lanca son cheval à la poursuite de Flirion, suivi des autres gardes qui continuaient à regarder avec effroi ce spectacle de fin du monde.

Tout autour de lui brûlait, les maisons, les arbres qui bordaient les larges rues de Kalak. Au loin on pouvait entendre les météorites s’écrasant laissant imaginer les pires tragédies. C’était la panique, les gens couraient partout, des corps gisaient à même le sol. Une femme hurlait à genoux devant une bâtisse ravagée par les flammes. Flirion stoppa son cheval et descendit d’un bond.
- Mon bébé, à l’aide, non mon bébé, aidez moi ! Personne ne semblait l’entendre alors que des dizaines de personnes couraient dans tous les sens autour d’elle, criant, pleurant, appelant les leurs.
- Madame, s’il vous plait, allez vous mettre à l’abri, la maison va s’effondrer ! Elle tourna son regard vers le jeune prince qui essayait de la lever, les larmes coulaient sur son visage déformé par la douleur. Elle agrippa ses mains sur la tunique de Flirion.
- Aidez moi mon enfant est dans … Le sol gronda derrière Flirion, il n’osa pas regarder.
- Nooonnn !!! Devant la maison effondrée, elle s’écroula morte au pied du prince.
De longues minutes passèrent, le jeune garçon restait en silence devant cette femme inerte. La colère du ciel semblait s’être arrêtée, après plusieurs heures de cauchemars, mais elle laissait derrière elle un monde plongé dans le chaos.

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Et voilà, en espérant que cela vous ai plu !

j'avais beaucoup aimé ce chapitre, surtout la fin qui es bien émouvant.
Excellent chapitre! Bravo

Je ne reciterais pas les défauts de formes. Ils sont toujours présents, et parfois très génants à la lecture, tant pour le rythme (une répétition de "alors" m'a fait grincer des dents) que pour la crédibilité et le sérieux de celui-ci. ("un diamant même pas retravaillé")

Une chose, cependant :

Citation :

Flirion s’approcha d’une fenêtre de sa chambre qui donnait sur la grande ville de Kalak, le soleil était déjà couché depuis au moins une heure, la ville entière était éclairée par des milliers de lumières, d’où il était il pouvait entendre le murmure des festivités qui animaient déjà depuis quelques jours la cité, festivités qui prendront bientôt toute leur ampleur quand Flirion accompagnera son père et sa mère pour la grande cérémonie de célébration qui allait se tenir sur la place principale de la ville en public devant une immense foule en liesse

La prochaine fois que tu me fais ce genre de phrase, je te mord. Non, parce que là, j'ai du relire plusieurs fois pour voir ou tu voulais en venir. Ca, ça se coupe au moins en trois ou quatre phrases, si tu veux être compris. En plus d'être lourd à lire, c'est lourd à comrpendre, et ça nuit à l'ensemnle.

Egalement... Il faut vraiment que tu repenses tes descriptions. Elles sont très mal intégrées au texte, et cela se ressent encore plus avec tes personnages. Tu passes un moment à nous décrire l'épée du prince, par exemple... honnêtement, on s'en moque un peu, non ? Tu pouvais aller bien plus vite sans pour autant sacrifier le fait que c'est un épée magique et importante pour la famille dirigante.
Tes descriptions cassent le rythme car pas assez fondue dans le texte, et c'est très dommage.
(Et là, je te parle en spécialiste de la descriptions lourdes qui tourne au catalogue La Redoute. Ca se soigne, je te rassure.)

Pour le fond...
Y'a de l'idée. Pour l'instant, le récit tarde à démarer, ceci dit, mais je suis curieux de voir ou tu veux en venir, et ça me semble être un bon point.
Bon... tout le passage décrivant l'empereur (gentils, blablabla) est un peu.. comment dire ? Je l'ai trouvé un poil ridicule. Trop ydillique, en fait. Le coup du "berger qui épouse la princesse" pour retourner une expression de comte de fée, ça m'a fait doucement sourire. On accepte arrement le gueux dans les familles nobles.
On sent que tu veux décrire l'univers que tu as mis en place. Honnêtement, je ne saurais réellement t'indiquer comment t'y prendre. Mais il me semblerait plus judicieux d'en parler quand tu en auras besoin. Si le royaume d'a coté apparait dans le texte à un moment, il sera bien temps d'en parler, à mon avis. Avant celà, je ne suis pas sur que cela soit très judicieux de s'appesentir dessus.

Est-ce qu'il y a autre choose ? Hm, peut-être la dernière scène, qui est bizarrement tournée. La mort de la femme semble un peu trop rapide. Du coup, je la trouve un peu trop assentimental. Bon, son bébée meurt, elle aussi (chagrin, je suppose ?) ais ça va trop vite pour être plainement ressentit. Je me serait apensentit sur le ressentit du prince, sur la femme qui pleure, ds petits détails qui'l voit "comme au ralentit", son incrédulité, son dégout, peut être, que sais-je ? Pour faire bien passer le coté dramatique de la scène. C'est sur ça que tu aurais du t'attarder, plutôt que pour les descriptions politiques, à mon sens.


Hmm...
J'ai l'impression de passer pour un maniaque du ciseau et de la découpe, en me relisant.
Enfin bon... Je pense que je vais m'arrêter là. T'as déjà matière à reprendre ton récit avec tout ça, je pense (Ou a te dire que je ne suis qu'un vieux con jamais content, aussi ^^;; )

En tout cas, je le répète, il y a une idée interessante derrière, mais on attend de la voir briller. Le text est encore brut, c'est à toi de le ciseler.
(Pas comme le diamant de l'épée, quoi. )


Crépuscule,
Ca m'a donné envie de réécrire Ciel et Terre, tout ça.

KO au premier round !
Demain vous retrouver mon nom dans la rubrique mortuaire du journal :
Zbal : suiccide devant son PC

Revenons serieux ^^
J'ai relu ce chapitre hier juste avant de le poster, et à ce moment j'ai eu la même reaction que toi Crépuscule en me relisant notemment pour le passage de la mort de la femme, bien trop rapide... (oui tu me diras pourquoi ne pas l'avoir repris alors ? ... je sais pas !^^)
Pour mes descriptions, je crois que ça viendra petit à petit en s'exercant, je vais déja essayer de reprendre celles de ce chapitre ! Mon problème est que j'essaye souvent à en dire beaucoup, mais voilà ça donne toujours quelque chose de lourd (genre la redoute ^^).
- la description de la chambre, oui a refaire certain.
- celle de Flirion, je pense que ca va à peu près !?
- pour l'empereur, je l'avais pas percu de cette manière, mais en me relisant c'est vrai que j'en ai fait beaucoup...
- pour la description de l'épée que tu trouves un peu inutile ou plutot trop inutile ; je pense pas que je vais la raccourcir pour des raison scénaristique (notemment le diamant...) mais là je peux pas en dire plus !^^

Après la construction du texte, c'est pareil que pour les descriptions, genre les phrases fleuves (je fais du Cicéron depuis que je sui à l'école ^^) et ma sale manie à utilisé ces très moches participes presents (t'as oublié ça ^^). Il me faudra de la pratique pour me corriger.
C'est la première fois que je rédige une telle histoire.

Pour ce qui du récit, le scénario, je risque de faire durer le démarage encore un peu. Ceci volontairement. Je me suis vraiment cassé la tête pour construire un scénario qui ne soit pas ridicule, alors j'espère que ça vous plaira. En tout cas ceci à l'air de te plaire (le récit^^) Crépuscule !


Allez je me relis la critique de Stellar ! ^^
Merci

La longueur des descriptions, je m'en tape. Comme je l'ai dis, j'ai moi-même une propention aux longues descriptions, et j'adore ça.
Le problème, c'est qu'elles ne se fondent pas dans le récit et, de fait, en deviennent pénibles.
C'est pas du tout le même problème.

Quand à l'épée...

Citation :

Celle-ci était une épée à double tranchant d’environ un mètre de long, selon la légende sa lame était dite indestructible et doté d’immenses pouvoirs magiques ; sa garde et son manche, faits en des métaux et des pierres plus précieux les uns que les autres, étaient surmontés à la base de l’arme d’un gros diamant pur même pas retravaillé et directement fixé à l’épée.

Voici comment, personellement, j'aurais vu cette description.
(J'écris ça en vitesse avant d'aller en cours)

Citation :

C'était une lame moyenne, largée épée supposée indestructible et magique selon les légendes. A une garde faite de métaux couteux et de pierreries fines s'ooposait un pommeau, énorme diamant incongrue dans son absence de taille.

Une épée est toujours à duble tranchant. Sinon, c'est un sabre. Met en valeur la différence entre la richesse de la garde, très tarvaillée, et le coté rustique du pommeau. Ne t'appesentie pas trop sur un élément pour garder le suspens.
Voilà un peu plus précisément ce que je critique dans tes descriptions.

Je vois ce que tu veux dire.
Je vais essayer de revoir le chapitre 3, qui est assez cour, avec tes conseils.
Je le posterai alors une fois retravaillé.
Je me suis fait le chp 9 aujourd'hui en essayant de faire de gros efforts.

Pour l'épée, oui c'est vrai que la remarque du double tranchant est ... peu approprié ^^

Voilà le chapitre 3 !
Court, avec l'entrée d'un nouveau personnage.

(je l'ai repri, avec notemment un effort pour raccourcir mes phrases ^^)

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CHAPITRE 3
À SERAPHIM

Devant une fenêtre, une jeune femme se tenait debout, triste, calme face la colère du ciel. Cela faisait déjà deux jours et le soleil ne s’était toujours pas levé. Dans le ciel rouge apparaissaient de temps à autres de nouvelles pluies de météorites qui frappaient ici et là engendrant alors d’immenses dégâts et de nombreux morts. Cependant la grande ville de Séraphim semblait épargnée par ce déluge de feu, les dommages n’y étaient que très peu importants, de même pour les victimes. Les sinistrés arrivaient par milliers dans la cité abandonnant tous leurs biens derrière eux, du moins pour ce qui leur restait. Les gardes et les services de la ville s’occupaient d’eux, leur donnant à manger et un lieu pour dormir.
La jeune femme, elle, était à l’abri dans le grand palais pontifical de Séraphim, centre spirituel du royaume de Pelage et du monde de Terria. Dans cette ville résidait le grand pontife, grand supérieur de tous les cultes offerts aux Divins, les quatre créateurs mythiques du monde des hommes, Pandion, Aras, Erya et Mimira. Quatre quasi-dieux qui ont fait sortir jadis les hommes des temps obscurs.
- Je me demande si ça va finir un jour…
Elle s’assit lasse sur une chaise de son bureau placé devant cette fenêtre qui surplombait la cité.
Fatiguée elle se pencha sur celui ci et plongea sa tête dans le creux que formait ses bras en fermant les yeux. Elle n’avait pas le droit de quitter sa chambre, son grand-père lui avait ordonné d’y rester pour sa sécurité. Même si en effet elle ne semblait courir aucun risque ici, elle se sentait bien seule avec pour compagnie quelques membres du personnel du palais qui lui apportaient sa nourriture ou ce dont elle avait besoin. Des amis, elle ne pouvait en recevoir, mais même s’il en avait le droit qui viendrait ? Elle a toujours grandi seule à l’écart de ceux de son âge. Une éducation soignée, une vie dans un monde riche, mais une vie seule, vivre et agir uniquement pour la gloire du pontife.
Arthorius Chérubin Vyles son grand-père, le grand pontife du royaume de Pelage, un des plus puissants hommes de cette nation qui n’avait rien à envier au pouvoir d’un roi englué dans des interminables luttes dynastiques.
Sarah Chérubin Vyles, petite-fille d’un homme extrêmement puissant, mais d’elle on ne connaissait que son nom. Elle était une Vyles, famille détentrice du grand pontificat depuis des siècles. Héritière unique du pontife, c’est à elle que revenait la tâche de donner au monde son successeur ; pour cela, toute sa vie était réglée et contrôlée par celui-ci en tout premier son mariage qui devait à tout prix préserver le prestige des Vyles.
On frappa. Elle sursauta.
- Oui !?
Elle regarda la clepsydre, il n’était pas encore l’heure de manger.
- Je me demande ce que l’on me veut ? pensa t-elle, mais elle pressentait déjà une mauvaise nouvelle.
Une femme âgée, au regard désagréable, entra dans la chambre.
- Mademoiselle, sa majesté le roi est mort, dit-elle d’un ton sec, sans le moindre signe d’une quelconque émotion. Il est décédé dans son palais de Poenus qui a été frappé par une de ces boules de feu.
Elle se retira comme elle était apparue. Sarah la détestait, c’était elle qui depuis des années avait la charge de sa surveillance, elle ne pouvait rien faire sans qu’elle ne fût au courant et qu’elle n’avertît son grand-père. Elle était ainsi depuis sa naissance, il y a dix sept ans, sous constante surveillance.
- Comment peut-on montrer autant d’insensibilité qu’elle… murmura-elle en replongeant sa tête dans ses bras. Il manquait plus que cela ! Oh pourquoi majesté ? Des larmes commençaient à couler le long de ses joues. C’est injuste, pas vous...
Elle se releva de sa chaise le visage en larme puis se dirigea vers son grand lit dans lequel elle s’effondra, enfouissant sa tête dans les oreillers pour étouffer ses sanglots.

Il y avait longtemps que j'avais pas repris la rédaction de mon histoire. Donc profitant de la rédaction du chapitre 12, je vous post un peu de mon histoire

(Bon encore désolé pour la mise en page, sur word c'est beaucoup plus lisible ...)

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- Prince, vous voilà !
Neda arrivait essoufflé auprès de Flirion.
Celui-ci à genoux, observait toujours la femme morte devant lui. Il lui tenait sa main. Son visage était vide.
- Prince, qu’y a-t-il ? Il tourna son regard vers le corps. Votre majesté, elle est morte … S’il vous plait, on doit quitter la ville.
Il le prit fermement par les épaules et le releva. Flirion tenait à peine debout. Reprenant ses esprits, il observait se qui se passait autour de lui. La pluie de feu semblait s’être arrêté, mais sous le ciel encore rouge, les gens continuaient de courir sans savoir où aller. Au milieu d’une ville en ruine et en flamme, certains criaient les noms de leurs proches avec l’espoir de les retrouver, là une femme tenait dans ses bras deux enfants qui pleuraient, d’autres même erraient sans savoir où ils allaient. Ici et là quelques soldats désorientés essayaient d’aider ces personnes. Mais que pouvaient-ils faire face à une t-elle tragédie ?
Flirion se retourna vers Neda, même lui semblait perdu.
- Que s’est il passé ? Comment une telle chose peut arriver ? Il avait du mal à retenir en lui ses larmes. Neda…
- Je ne sais pas prince ! Je vous comprends, mais je vous en pris, gardez votre calme.
Il mit ses mains sur les épaules de Flirion et le fixa dans les yeux.
- Vous êtes le prince, vous devez garder le contrôle de vous-même, vous devez vous montrer fort afin de guider ces pauvres gens. Ils ont besoin de vous.
- Mais je n’ai même pas pu sauver l’enfant de cette femme alors qu’est ce que je…
La voix de Flirion tremblait
- Vous n’y pouviez rien. Avant tout nous devons retrouver ses majestés l’empereur et l’impératrice, savoir s’ils sont… vivants.
Il hésita sur ce dernier mot. Devant tous ces morts il se demandait s’ils avaient pu survivre. En recherchant Flirion, il était passé près du grand palais impérial pensant l’y retrouver, mais celui-ci était en flamme et il n’avait pu avoir aucune information des gardes impériaux qui s’agitaient en vain, aidant les leurs blessés ou sortant des ruines qui s’effondraient de toute part des dizaines de corps.
- Ils sont vivants, j’en suis sûr !
L’évocation de ses parents avait sorti le jeune garçon de son état de torpeur.
- Neda, où sont tes hommes ?
Rassuré devant l’assurance retrouvée par son prince, il répondit :
- Ils étaient eux aussi à votre recherche majesté !
- D’accord, je vais essayer de retrouver mes parents. Toi, réunis tous les hommes que tu peux retrouver et aide la population à se mettre à l’abri.
- Bien prince, mais j’aimerai rester à vos cotés…
- Ne t’inquiète pas, ça ira pour moi.
Il se mit à réfléchir sur l’endroit où pouvait être ses parents. Quand il vit que Neda hésitait, il reprit :
- Qu’attends-tu ? Je pense qu’on a assez à faire pour ne pas perdre de temps. Allez !
Neda ne put s’empêcher de faire un petit sourire devant Flirion. Même s’il lui arrivait de pester sur sa position de prince impériale qu’il jugeait bien trop prenante, il avait bien en lui le sang de son père. Un futur empereur.
Obéissant il laissa le jeune prince seul et un peu plus loin rejoignit un petit groupe de soldats perdus qu’il plaça sous ses ordres afin d’aider la population.
Il décida de rejoindre la grande place de la ville. Avant de partir, il regarda une dernière fois la femme allongée morte devant sa maison dans laquelle sa fille avait perdu la vie.
Deux rues plus loin, il trouva deux gardes impériaux qui étaient en train de sortir un couple de personnes âgées de leur maison qui était menacé par les flammes qui ravageaient déjà la demeure voisine.
- Comment vont-ils ? s’adressa t-il aux soldats.
Ils reconnurent les habits du prince héritier et le saluèrent comme ils le pouvaient tout en tenant le couple.
- Altesse !
Ils semblaient heureux de voir le prince vivant. Flirion les aida à asseoir les deux vieillards un peu à l’écart de leur maison. Quand il aperçut un groupe de personnes qui voulaient quitter Kalak, le prince leur demanda de les emmener avec eux. Même s’ils semblaient hésitants, sans doute auraient-ils préférés fuir plus rapidement, ils ne pouvaient désobéir à un ordre du prince impérial.
- Suivez les consignes des soldats, ils vous aideront à quitter la ville sains et saufs !
Ils quittèrent le jeune homme et les deux gardes pour continuer leur route.
Les deux soldats attendaient de recevoir leurs ordres.
- Savez-vous où sont l’empereur et l’impératrice ? leurs demanda-t-il sans perdre un instant.
Le plus grand des deux lui répondit :
- Sans doute, sur la grande place, d’après ce que nous savons cette partie de la ville a été moins touchée, et quand ce cauchemar a commencé c’est là bas qu’il devait se trouver pour les derniers préparatifs des cérémonies.
- Bien, alors suivez-moi, on va essayer de les rejoindre.
Le trio s’élança au milieu des rues de Kalak pour rejoindre la grande place. Sur le chemin, ils aidaient les personnes qui en avaient besoin, leur indiquant ensuite le chemin le plus sûr pour quitter la ville et rejoindre les secours qui étaient en train de s’organiser autour de Kalak, en même temps il donnait des ordres aux soldats désorientés qu’ils trouvaient sur leur chemin afin qu’ils puissent aider eux aussi la population.



Ils arrivèrent enfin sur la grande place. Elle semblait en effet assez épargnée par ce déluge de feu. Des centaines de personnes y avaient trouvé refuge. Partout des individus désemparés tentaient de retrouver des proches, les enfants pleuraient, on soignait des blessés, des gardes impériaux allant ici et là apportant quelques aides précieuses à ces pauvres gens.
Il reconnut à quelques mètres de lui sa mère qui donnait des ordres à des officiers.
- Merci de m’avoir aidé ! dit-il en se retournant vers les deux soldats qui le suivaient encore. S’il vous plait aidez les autres, je vais rejoindre l’impératrice.
Ils saluèrent le prince et commencèrent leurs tâches.
Se frayant un chemin au milieu de la cohue, il approchait de sa mère. Il était si heureux de la revoir, vivante. Un des officiers qui était avec elle aperçut Flirion et apparemment soulagé avertit la souveraine.
Elle se retourna sur le coup cherchant son fils du regard.
- Mère je suis là !
Sans s’en rendre compte, il s’était mis à courir vers elle. Le voyant Tallia ne put retenir ses larmes.
- Flirion !! dit-elle en le serrant dans ses bras. Tu es vivant, j’en étais sûre, tu ne pouvais pas…
Elle poussa un profond soupir de soulagement et embrassa tendrement son fils sur la joue. Tous les soldats semblaient heureux et soulagés de revoir le prince impérial vivant.
Tenant toujours son fils contre elle, elle s’adressa à un des officiers :
- Prévenez l’empereur que le prince Flirion est avec moi. Que tout le monde suive les directives que je viens de donner.
Tous les soldats saluèrent respectueusement l’impératrice et son fils et partirent dans toutes les directions les laissant seuls avec quelques gardes impériaux.
Elle adressa un joli sourire au jeune garçon.
- Comment vas-tu ? Tu n’es pas blessé ? Elle l’examina de la tête au pied. Non ça à l’air d’aller ! Allons un peu à l’écart.
Ils se dirigèrent vers un grand bâtiment officiel qui n’était pas endommagé. À l’intérieur des dizaines de personnes, soldats, médecins, fonctionnaires, simples civils s’afféraient pour y emménager un hôpital de fortune.
- Non, j’ai dit qu’il faut descendre ça en bas ! dit un homme assez âgé vêtu d’un ample manteau bleu clair de cérémonie. Sûrement un officiel, pensa Flirion en le voyant s’agiter.
- Mais où sont les lits que j’ai demandés ! Pesta t-il à l’encontre de deux pauvres jeunes gens qui ne savais plus quoi faire.
Un des gardes conduisit Tallia et Flirion à l’étage dans un petit bureau où ils purent enfin s’asseoir.
Flirion observa sa mère qui s’assit sur la principale chaise du bureau. Même à 45 ans elle gardait toute l’élégance de la jeune princesse dont son père était tombé amoureux. Grande, mince, les cheveux long châtains cernés par un diadème en or, son visage aux yeux verts exprimait beaucoup de douceur mais pouvait également exprimer la sévérité caractéristique des puissants du monde. Elle était vêtue d’une grande robe raffinée tout comme le costume de Flirion de couleur pourpre et de fil d’or, habit qu’elle avait revêtu en prévision des cérémonies normalement prévues.
Tallia remarqua que son fils l’observait.
- Comment vas-tu Flirion ? Tu n’as presque rien dit depuis tout à l’heure !
Elle commençait à s’inquiéter.
- Ça va, mère ! répondit-il gêné. C’est que je suis un peu perdu…
Elle se leva, pris une chaise et s’installa auprès du garçon en prenant sa main gauche dans les siennes. Elle comprenait que Flirion avait besoin de parler. Il ne put retenir quelques reniflements significatifs ;
- Je ne savais pas quoi faire !
Il regarda sa mère les yeux humides.
- C’est affreux ! J’ai essayé de faire quelque chose mais je ne comprenais rien à ce qui ce passait ! Je n’ai rien pu faire, elle est morte devant moi, j’aurais du, je ne sais pas ! Si tu avais vu son visage maman…
Il se jeta larmoyant dans les bras de sa mère.
- Moi le prince j’aurais du faire plus… pour aider tous ces pauvres gens, j’ai honte de moi… J’ai essayait mais j’avais peur, je n’arrivai pas à comprendre… continua-t-il entrecoupé par ses reniflements.
La mère de Flirion lui caressait tendrement les cheveux.
- C’est tout à fait normal !
Elle lui releva la tête et essuya de ses mains les larmes de son fils.
- Tout le monde a eu peur et a encore peur en ce moment ! Moi aussi, j’ai eu peur de mourir, j’ai eu peur de te perdre, toi ou ton père, j’ai eu peur pour tous ces malheureux ! Devant une telle catastrophe c’est tout à fait normal !
Elle lui avait pris son visage entre ses mains en posant son front contre celui de Flirion. Elle était autant bouleversée que lui.
- Je suis fier de toi ! Malgré ta peur tu as essayé d’aider ces gens, je sais que tu as ordonné à Neda d’organiser les secours pour aider ceux qui fuyaient la ville. Je suis fier de toi, tu n’as pas à avoir honte de toi.
Elle le serra fort dans ses bras. Elle était si heureuse de voir son fils vivant.
Après quelques minutes, Flirion se calma. Il se releva et se dirigea vers la fenêtre pour observer ce qui se passait à l’extérieur où les habitants continuaient à affluer à la recherche d’un lieu sûr. Soudain il se retourna.
- Père, où est père ?
- Ne t’inquiètes pas, il va bien. Il est un peu plus loin, lui aussi à essayer de coordonner nos efforts.
Soulagé, Flirion se détendit.
- Nous avons beaucoup de travail devant nous. Reprit calmement l’impératrice. Réunir les survivants, reconstruire, il faudra sans doute plusieurs années. Et ceci sans compter que l’Empire est vaste et Kalak ne doit certainement pas être la seule ville touchée.
Elle se tourna vers Flirion.
- Tu seras prêt à nous aider ? lui demanda t-elle en souriant.
- Oui, je te le jure, je ferais tout mon possible et même plus si il faut !!
Il avait retrouvé en lui la force qui faisait la puissance de la famille impériale.
Sous un ciel encore rouge, le soleil commençait à se lever. Tallia rejoignit son fils devant la fenêtre lui posant une main sur son épaule. Tout deux regardait dehors en pensant à la lourde tâche qui les attendait.

- Votre heure a enfin sonné majesté ! Votre Empire va bientôt m’appartenir ! Ha ha ha !
L’homme ricanait à haute voix. Le moment qu’il attendait lui et sa famille depuis des années arrivait enfin. Lui, Vitellius, comte de la région de Vorgo. Comté jadis indépendant jusqu’au jour où ils durent s’incliner devant la puissance de Kalak et de la famille impériale. Depuis ce jour ses comtes préparaient leur revanche. Grand, robuste, vêtu d’un grand manteau noir avec une cape de la même couleur sur laquelle était brodé un cobra, dressé sur sa queue prêt à bondir en un éclair sur sa cible. Les yeux tout aussi sombres que ses cheveux longs, le visage osseux marqué par une large cicatrice lui recouvrant toute la partie gauche du visage.
Devant lui on pouvait apercevoir au loin bordant la mer la grande ville de Kalak dévastée par la Pluie de Feu. Le moment était excellent, jamais le pouvoir impérial n’avait été aussi faible. Il avait pu réunir ses forces et les approcher de la capitale sans aucun problème.
- Alors aucune réaction de la part de l’empereur ?
Vitellius avait rejoint ses troupes qui étaient postées un peu à l’écart à l’abri derrière une grande forêt pour masquer le plus possible leur présence. Cette armée était composée d’hommes fidèles aux comtes de Vorgo mais également de nombreux mercenaires aguerris dans l’art de la guerre.
Un homme lourdement armé et âgé d’une quarantaine d’années lui répondit.
- Il semblerait qu’ils n’aient pas encore détecté notre présence. C’est une chance même avec tous ces événements, rajouta t-il en regardant le ciel avec un œil inquiet, affronter les forces impériales sans l’effet de surprise serait je pense des plus désastreux.
Le comte de Vorgo monta pensif sur le cheval que un de ses soldats tenait. Il savait que son lieutenant avait raison, si lui et sa famille avait attendu si longtemps avant d’agir c’était bien parce que les troupes impériales représentaient un des points de la force de l’Empire. Réputées pour leur courage, leur force et avant tout pour leur dévouement à la famille impériale. Mais rien désormais ne pouvait l’arrêter. Il en était sûr, demain ce sera lui qui régnera à la tête de l’Empire. Il n’y avait plus aucun signe de doute sur le visage du comte, mais un large sourire provocateur et moqueur.
- En avant ! hurla t-il à ses troupes qui commencèrent à faire marche sur Kalak. Il est temps d’aller saluer notre cher empereur et de lui dire … adieu !



Cela faisait cinq jours que la Pluie de Feu avait cessé, le temps était ensoleillé, aucun nuage à l’horizon. Mais la grande et fière Kalak était dévastée avec elle c’était l’Empire qui était blessé. Les secours essayaient de faire tout leur possible mais la tâche était immense, pour reconstruire ces ruines il faudra bien plus que quelques années, presque tout était détruit, du palais impérial aux maisons de simples personnes et ceci sans compter le nombre toujours plus important des victimes que l’on dégageait petit à petit des décombres de la cité. Les nouvelles du reste de l’Empire étaient aussi catastrophiques que celle à Kalak du moins pour le peu d’information qui parvenait encore dans cette ville, aucune nouvelle même de Pidna, le second centre politique et berceau de la famille impériale.
Seule une partie de l’est de la ville avec le centre ville avait été quelque peu épargné. L’empereur et sa famille s’y étaient installés.
- Quelles sont les dernières nouvelles ?
L’empereur questionna un soldat qu’il venait de faire entrer dans son bureau. Caius de Kalak était un grand homme, le regard sévère accentué par son visage carré et sa chevelure mi longue et brune serré par un large diadème en or avec sur le front la tête du dragon Puissance qui de ses jets de flamme devait protéger le souverain. Sur son uniforme pendait un large pectoral avec une représentation dorée du dragon Éternité le protégeant lui aussi. Les bras croisés sur sa poitrine il écouta le rapport.
- Nous poursuivons les recherches de survivants dans les quartiers sud et ouest de Kalak, mais vu le temps qui passe les chances deviennent de plus en plus minces. Le port est inutilisable et cela pour encore longtemps. Le quartier nord est presque impraticable, les cratères sont nombreux, je suis désolé de vous le dire majesté, mais ça sent vraiment la mort là-bas !
Ce simple souvenir suffisait à faire pâlir le soldat qui faisait son rapport à l’empereur.
Le souverain regarda son bureau sur lequel étaient entassés des dizaines d’autres rapports rien que sur cette ville. Mais plus encore que la lourdeur de la tâche qu’il l’attendait pour relever l’Empire, le fait d’être presque complètement isolé du monde extérieur le troublait. Il savait déjà si peu de l’état de son empire, et le reste du monde avait-il été également touché par cette pluie ? Les puissances ennemies de l’empire de Kalak pourraient profiter de son affaiblissement pour l’attaquer comme le royaume de Chalcoque, ennemi séculaire de la couronne impériale. Mais encore fallait-il savoir dans quel état se trouvait également ce royaume. Pour un souverain être ainsi isolé est quelque chose de très difficile à gérer.
Il se leva de son bureau et appela son valet. Celui-ci arriva quelques secondes après avec un manteau de sorti aux couleurs impériales et avec l’épée de l’empereur, épée jumelle de celle du prince héritier sauf que sa garde était composé par les même dragons Puissance et Éternité qui recouvraient également un peu la main de son porteur avec leurs ailes.
Caius se vêtit et s’apprêtait à rejoindre ses hommes qui l’attendaient quand quelqu’un entra essoufflé dans le bureau sans même se faire avertir.
- Majesté c’est une catastrophe !!! s’écria-t-il.
Il était pétrifié, sa voix tremblait. Caius reconnaissant un de ses meilleurs généraux, il prit au sérieux l’annonce.
- Qui a-t-il Alex de si catastrophique ? demanda-t-il en s’efforçant de rester calme.
Le valet sur ordre du souverain apporta de l’eau à Alex mais celui-ci agité comme jamais la refusa.
- Il faut… il faut réunir toutes vos troupes, majesté il faut… faire vite !
- Mais pourquoi, tu vas me dire pourquoi !? Pourquoi faudrait-il réunir l’armée, une attaque du roi Athos ? Des pillards ? Dis-moi !
Il commençait à s’énerver.
- Pardon majesté, s’excusa t-il en retrouvant un semblant de calme. Je ne sais pas vraiment, mais plusieurs soldats en patrouille à l’est de Kalak pour rejoindre des villages sinistrés affirment avoir vu une armée marchant sur nous ! Mais ce n’est pas tout, il affirme qu’ils ont reconnu les blasons du comté de Vorgo !
Caius fut comme assommé par cette nouvelle.
- Une armée du comte de Vorgo ? C’est complètement absurde ! Tu en es sûr ?
- Oui le rapport est formel et tous les témoignages se recoupent ! s’excusa t-il de nouveau. Sur le coup je me suis dit que le comte de Vorgo a envoyé des hommes pour nous aider, mais ce même rapport affirme qu’il s’agit d’une armée en marche pour le combat et non un semblant de secours !
L’empereur réfléchit quelques secondes et prit une décision.
- Fait se regrouper à l’entrée de la ville tous les troupes que tu peux réunir et envoies de nouveaux éclaireurs pour avoir plus d’informations sur cette éventuelle attaque !
- À vos ordre votre majesté, pour les éclaireurs je me suis déjà chargé d’en envoyer d’autres dès que j’ai su.
- Bien, il faut faire vite car si j’ai bien compris ils doivent déjà être très proches de Kalak.
Le général salua son souverain et d’un pas élancé parti pour préparer les troupes impériales.
L’empereur, une fois son lieutenant sorti, se tourna vers son valet et s’adressa à lui.
- Cours prévenir l’impératrice, dit lui tout ce que tu viens d’entendre ! Je veux qu’elle quitte Kalak avec Flirion pour Pidna, ceci est un ordre !
Il se dirigea vers la porte du bureau, ouvrit la porte.
- Il n’y a pas de temps à perdre, compris ?
- Bien altesse !
La porte se referma derrière Caius. Le valet encore la tête baissée pouvait l’entendre déjà donner des ordres à ceux qui l’attendaient.



- Mère, mais enfin que se passe-t-il ? Je ne comprends rien !
Flirion venait de rejoindre l’impératrice qui dirigeait la préparation du départ.
- Du calme Flirion ! dit-elle sèchement.
Tout le monde le regardait, suivantes, soldats, officiels, le jeune garçon gêné se reprit.
- Continuer les préparatifs et avertissez moi si il y a un nouveau message de la part de l’empereur ou de quelqu’un d’autre, leurs ordonna-t-elle.
Elle prit Flirion avec elle, ils s’éloignèrent un peu pour pouvoir parler.
- Pourquoi partons nous, ne devrions t-on pas rester aider père ? Je sais me battre ! affirma t-il avec force.
- Je le sais bien. Mais c’est un ordre de l’empereur, il veut que tu viennes avec moi à Pidna. Et je suis d’accord avec lui. Je ne te cache pas que les informations que j’ai ne sont pas très bonnes.
- Est-ce bien le comte de Vorgo ?
- Oui en effet.
Elle ferma les yeux.
- Même si on savait que sa fidélité n’était pas parfaite ! Prendre les armes dans de telles conditions est impardonnable !
Elle était en rage, elle ne pouvait supporter cette trahison.
- Ce que je ne comprends pas c’est comment il a pu réunir une telle armée et en si peu de temps ! Il est impossible qu’il ait organisé cela comme ça en profitant de l’occasion. Il doit avoir un moment qu’il préparait ce coup,… je me demande même s’il savait que cette tragédie aller arriver…
Elle soupira puis reprit avec une tristesse à peine dissimulée ce que ne manqua pas de remarquer Flirion.
- En temps normal, il n’aurait aucune chance de l’emporter, mais là…
- Mère, est ce que l’on peut faire face à cette attaque ?
Elle n’osa pas regarder son fils dans les yeux. L’empereur ne pouvait réunir au mieux que quelques centaines de soldats impériaux, même en levant des hommes parmi la population ce que celui-ci refusait de faire, elle avait déjà tant souffert. Même si elle ne doutait pas du courage des forces impériales, comment pourraient-ils résister face à une armée bien plus nombreuse qu’eux.
Tallia serra les points de colère puis regarda avec force son fils.
- Gardons confiance. Même si nous devons nous incliner ici, ce n’est pas encore finit. Prendre Kalak ne signifie pas prendre l’Empire !
- Mais père…
Elle prit la main de Flirion.
- Tu sais bien que c’est le devoir de l’empereur de conduire ses troupes au combat. Il en a décidé ainsi, dit-elle la voix vide. Ai confiance en lui !
- Oui mère ! Je te jure qu’il sera fier de moi. Et de plus, on n’a pas encore pu fêter son anniversaire, ajouta t-il avec un rire qui sonnait faux
La tête baissée plongé dans ses pensées Flirion quitta l’impératrice pour préparer son départ. Tallia regardait au loin mêlant son esprit à celui de son époux. Même s’elle voulait garder l’espoir, elle appréhendait déjà ce qui allait arriver.

Les deux armées se faisaient face. Le silence régnait sur la plaine. Chacun observait l’autre. L’un était sûr de sa victoire, l’autre allait se battre avec toutes ses forces pour protéger l’Empire que ses pères lui avaient confié.
Face à face. L’armée du comte Vitellius de Vorgo. Ses soldats attendaient avec impatience l’ordre de passer à l’assaut, les mains crispées sur leur épée ou leur lance, ils voulaient en découdre. Face à ces milliers d’hommes, les quelques huit cents soldats impériaux qu’avait pu réunir l’empereur Caius pouvaient donner l’image d’un adversaire bien faible. Mais les étendards, les bannières impériales bleues et blanches flottaient fièrement au dessus de ces soldats qui ne redoutaient pas le combat à venir convaincus de l’invincibilité de l’Empire. De plus l’empereur les devançait sur son magnifiques étalon blanc, avec son armure dorée qui brillait au soleil, sa longue cape bleu ciel sur laquelle flottaient les dragons impériaux, jamais un soldat impérial n’oserait décevoir son empereur ici quelque soit le combat.
Les deux chefs, seuls, le cheval au pas commencèrent à se diriger vers le centre de la plaine.
Ils n’étaient plus qu’à deux mètre l’un de l’autre, Vitellius était souriant, sûr de lui, Caius, calme, presque absent l’observait. Le comte de Vorgo débuta la discussion avec arrogance.
- Votre majesté cela faisait si longtemps !
Il jeta un rapide coup d’œil à l’armée impériale.
- Vous attendez des renforts ! Ha ha ha ! ria-t-il mais l’empereur ne montra aucune réaction. Ah la fierté, toujours la fierté même et surtout lors des moments critiques… Cela dit c’est sûrement la seule chose qui doit vous rester !
Son regard se fit plus sévère, le calme de Caius l’irritait.
- Vous croyez vraiment pouvoir résister à mes troupes avec si peu d’hommes ? lança-t-il avec dédain.
- Ne sous-estimez pas la forces de ces soldats et leur volonté, répondit-il sans hésiter.
- Ô votre majesté, je connais la force de vos troupes, mais je vous assure que vous n’avez aucune chance ! Vous êtes bien seul, malgré toute l’assurance que vous voulez donner face à moi, je suis certain que vous connaissez déjà l’issu de ce combat.
- Il est très mauvais de parier sur l’avenir, mon cher Vitellius.
Ils s’affrontèrent du regard puis le comte de Vorgo poussa un soupir et leva les yeux vers le ciel en souriant.
- S’en est fini de toi, Caius de Kalak ! s’exclama-t-il tout en faisant tourner son cheval.
- J’aimerai tout de même savoir comment cela est possible ? De quel soutien bénéficiez-vous, …Chalcis ? demanda l’empereur intrigué.
Tournant le dos, il répondit.
- Oh !
Il s’amusait de l’ignorance de son interlocuteur.
- Vous seriez bien étonné de savoir qui ! Le monde change, et vous, vous n’y avez plus de place !
Il lança son cheval au galop, riant et brandissant son épée devant ses troupes qui commençaient déjà à crier victoire. L’empereur était désormais seul, il fit tourner avec élégance son cheval blanc et rejoignit droit mais pensif son armée.
- Majesté, que faisons-nous ?
Face à lui, se tenaient les généraux qu’il avait gardés avec lui dont Alex, avec qui il avait si souvent combattu.
Le souverain regarda ses hommes, même s’il put discerner dans leurs yeux de l’inquiétude, il savait qu’ils le suivraient partout. Il serra fortement la bride de sa monture pour contenir la rage qui montait en lui.
- Jamais l’Empire ne s’inclinera !
Ses yeux brillaient, les officiers furent rassurer face à l’impressionnante aura que dégagea Caius. Cette confiance se répandit dans les rangs, ils ne pouvaient perdre !



Les cavaliers de l’armée de Vitellius rejoignirent au galop les ailes de l’infanterie. Les tambours commencèrent à résonner dans la plaine. Les lances s’abaissèrent pour former un mur de fer, les soldats se mettaient en marche le pas de plus en plus rapide. Les cavaliers lancèrent leurs chevaux, dépassant l’infanterie ils chargèrent l’armée impériale.
Toutes les unités étaient installées prêtes à encaisser le choc, les lances prêtes à arrêter les chevaux. Derrière se tenait la cavalerie impériale avec l’empereur à sa tête, la visière de son casque était abaissée, son épée déjà à la main, il était prêt à combattre.
Les deux armées se rapprochaient de plus en plus, les mains se refermaient de plus en plus fort sur le manche de leur arme.
Une fois la cavalerie du comte de Vorgo à quelques dizaines de mètre des fantassins, une volée de flèche fut décochée par les archers impériaux. Une deuxième, une troisième, puis encore une quatrième.
Rien.
Aucun cheval, aucun cavalier ne fut touché. Aucune des flèches n’avait atteint son but. L’empereur et ses hommes étaient stupéfaits. Comment une telle chose pouvait arriver.
Soudain une forte lumière apparut éblouissant l’infanterie impériale. Ils ne pouvaient plus rien voir. Des flèches tombèrent du ciel ravageant leurs rangs. Les cavaliers finirent de rompre les lignes impériales. Les fantassins arrivaient eux aussi en criant. Ils étaient submergés.
Abattu l’empereur regardait la bataille. Les flèches, cette lumière, jamais il n’avait vu cela. Cherchant une réponse il regarda vers le camp ennemi. Vitellius était resté à l’arrière observant la bataille. Autour de lui il discerna une dizaine d’étranges hommes figés, un immense manteau sombre les recouvrait entièrement. Il les avait déjà vus quelque part, il en était sûr.
- Ce n’est pas possible, comment on t-il pu ? rugit-il dans lui-même.
Il les avait reconnus.
- À l’assaut !!! Pour l’Empire !!
Caius suivi de sa cavalerie se lança à toutes allures hurlant leur arme brandie. Plus rien ne pouvait les arrêter, sauf la mort.



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Désolé j'ai mis ce post en trois posts différents vu que ca passait aps en un seul et même pas en deux ^^"

Voili voulou en espérant que ca vous a plus et que vous avez arrivé a tout lire lol ^^)
Je suis toujours ouvert au critiques quelle quelle soit ^^

La suite peut être un jour ^^