Pour toi
Auteur : junon2/ennostiel/cagallifangirl
Paring : Asuran Zala et Cagalli Yulla Attha
Genre : romance/(drame pour le début)
Disclaimer : Tous les personnages et les lieux appartiennent au créateur de Gundam seed (désolée, j’ignore son nom
) euh Sunrise, sauf l’intrigue qui elle est à moi.
Résumé : ma vision personnelle de la fin de Destiny.
Avertissement : ben comme j’ai pas vu Destiny il peut y avoir de erreurs, Mea Culpa à l’avance. C’est un one-shoot
Note de l’auteur : Si par contre, vous lisez, vous pouvez me laisser un review pour donner votre avis *sourire charmeur*. J’accepte les remarques positives et les critiques, mais pas les propos blessants ou méchants. Vous n’aimez pas ce genre d’histoire, ne lisez pas ! (Mieux vaut prévenir que guérir, non ?)
POV Cagalli Yula Attha
Petite pensées philosophiques (elle est de moi et j’ai mis un copyright dessus) : « Quand on crée quelque chose, un récit, une sculpture, une peinture, etc., on y met une part de soi. On offre à l’autre une partie de son âme, sans condition, et cette partie finit par vivre dans l’autre et demeure immortelle. Moi, je désire écrire pour offrir du rêve aux autres. »
Pour ma très chère Swacool chérie ^^
Je cherche une beta readeuse, avis aux amateurs et fan d’asuca ^^
Voilà, bonne lecture.
Pour toi
« La mer est calme, très calme. Elle commence à prendre des couleurs chaudes et orangées. Les vagues viennent doucement mourir à mes pieds, silencieuses et lentes. Le soleil descend à l’horizon et le ciel prend une teinte rosée magnifique. Le panorama est magnifique et romantique.
Mais je suis seule au bord de la mer.
Pour une fois je porte une robe ! Elle est de couleur vert clair, cintrée et tombant fluidement au dessus de mes genoux. Mais tu n’es pas là pour le voir, pour observer ce que je désirais tant que seul toi vois !
Je sens les larmes couler le long de mes joues blanches. Je ne les retiens pas car je sais que je suis seule ! Plus que je ne l’ai imaginé à la fin de la guerre. Lacus a obtenu le poste de Présidente des Plants et Kira la suivit. Et puis ce fut toi ! Tu es parti sans explication, disant que ta place était là-bas ! J’ai pensé jusqu’à ton départ que c’était juste passager, que tu reviendrais…. Mais le jour de ton départ j’ai compris. En arrivant à l’aéroport, je t’ai vu avec elle, Meyrin, pendue à ton bras et souriante. J’ai compris qu’elle partait avec toi. Il y avait aussi Shinn et Lunamaria. Je t’ai vu tourner la tête vers elle et lui sourire. Un sourire qu’avant je croyais juste pour moi.
Et j’ai compris : tout était fini entre nous et tu partais avec elle. C’est elle que tu aimes !
J’ai fait demi-tour sans que tu me vois, les larmes cascadant sur mes joues et brouillant ma vue alors que je sortais du bâtiment. J’ai couru jusqu’à la plage et je me suis effondrée.
C’était il y a deux ans.
Ça me parait si proche. Pendant deux ans, j’ai tout assumé seule, sans l’appuie de personne, puisque tu n’étais plus là et que mon frère non plus. J’ai souffert de ton absence, de ta trahison. Et j’ai pleuré, oui j’ai pleuré mais toujours la nuit, quand j’étais seule dans le noir, quand personne ne pouvait plus me voir. J’ai travaillé sans arrêt jusqu’à l’épuisement, jusqu’à tomber malade. J’ai refusé que Kisaka prévienne Kira et Lacus, même si je suis restée presque un mois dans mon lit !
Tout ce qu’il me reste c’est ma douleur !
Dans les moments les plus sombres, j’essaie de me rappeler nos beaux souvenirs, nos moments passés ensembles…. Tout ce qui pourrait me rendre le sourire. Mais invariablement cette image s’impose : toi et Meyrin ensemble et souriant.
Dépressive.
C’est le terme que mon médecin a utilisé pour décrire mon état il y a un an. Terme tenu secret, pour ne pas affoler mes citoyens, pour en pas ouvrir une porte à mes opposants. Seul Kisaka sait et il a toujours caché parfaitement ma « maladie ». Je vais mieux, enfin je crois. Puisque penser à toi me tue, j’ai décidé de me raccrocher au travail. Au moins, quand mon esprit est occupé, je ne pense plus à nous, à toi.
Je me laisse tomber sur les genoux en larme, incapables de calmer mes sanglots. C’est derniers temps je rechute un peu, parce que la date de notre rencontre approche et que ça me fait mal de penser que notre relation est morte !
Comment en est-on arrivé là Asuran ? Comment, alors qu’on s’était juré de se protéger mutuellement a-t-on pu se séparer ? Quand ai-je eu tort ? Quand je t’ai laissé partir pour les Plants ? Quand j’ai accepté d’épouser Yunna ? Quand on s’est disputé sur l’île ? Quand j’ai été incapable de t’imposer, de me battre contre elle ?
Je me plie en deux sous la douleur. J’ai tout perdu par lâcheté ou peut-être ….
Tu es peut-être parti avec elle parce que tu l’aimes, parce que elle a du temps à te consacrer, elle, parce que tout est plus simple avec elle, parce qu’elle n’est pas une chef d’Etat, parce qu’elle est une Coordinatrice…
Je croise mes bras sur mon ventre. J’ai mal, je souffre, je suis entrain de mourir de douleur …..
« Une princesse doit être heureuse, c’est inhumain de la faire pleurer ! »
Je sursaute et me retourne. De magnifiques yeux émeraude me fixent tendrement. Est-ce vraiment toi ? J’ouvre la bouche et reste comme ça, pitoyable chose agenouillée sur le sol. Tu dois me trouver horrible et te demander ce qu’est devenue la combattante et la tête brulée que tu as rencontré sur cette petite île, dans le Pacifique….
Tu approches lentement, comme si tu hésité ou avais peur que je disparaisse subitement.
« Asuran… » J’ai murmuré très bas.
« Oui, c’est moi…… Et non tu ne rêves pas, je suis bien là ! » Tu réponds d’une voix douce. Tu es en face de moi. Je me contente de fermer les yeux et de secouer la tête lentement, niant le fait que mon rêve le plus cher se soit enfin réalisé.
Je sens quelque chose de chaud caresser ma joue. J’ouvre les yeux et constate que tu es à genoux en face de moi, que tu me fixe gentiment et amoureusement. J’ai mal, est-ce juste une illusion ou la vérité. Ta main chasse mes larmes, et remonte jusqu’à ma tempe, puis mes cheveux avec lesquels tu joues un peu.
J’ouvre de nouveau la bouche mais aucun son ne sort. J’ai tant de choses à dire, tant de souffrance a extériorisé, tant de reproches à te faire, tant de …. Je me mords violemment la lèvre inférieure et me recule un peu de toi, quittant le contact chaud et doux de ta peau contre la mienne.
Comment peux-tu me toucher comme ça ? Comment peux-tu être doux et tendre avec moi alors que tu l’aimes, elle ? Comment peux-tu être aussi cruel avec moi pour jouer comme ça tout en sachant que je souffre ?